L'orage s'ammoncèle et pèse sur la dune
Dont le flanc sablonneux se dresse comme un mur.
Par instants, le soleil y darde un faisceau dur
De rayons plus blafards qu'un blême éclat de lune.
Les éclairs redoublés tonnent dans l'ombre brune.
Le pêcheur lutte et cherche en vain un abri sûr.
Bondissant en fureur par l'océan obscur,
L'âpre rafale hurle et harcèle la hune.
Les femmes, sur le port, dans le tourbillon noir,
Gémissent, implorant une lueur d'espoir...
Et la tempête tord le haillon qui les couvre.
Tout s'effondre, chaos, gouffre torrentiel !
Sur le croulant déluge, alors, voici que s'ouvre
En sa courbe irisée un splendide arc-en-ciel.
Jules Breton - Courrières, 1867
Date de dernière mise à jour : 28/01/2017
1. Par UneMarseillaise le 18/05/2016
Bonjour, demain je dois passer en oral sur ce poème, mais j'aimerais savoir de quoi parle t'il je ne ...
2. Par UneMarseillaise le 18/05/2016
Bonjour, demain je dois passer en oral sur ce poème, mais j'aimerais savoir de quoi parle t'il je ne ...
3. Par ruan le 27/04/2016
nous n'arrivons pas à lire le coté Français de la page traduction du provençale dommage
4. Par Ihssane le 20/04/2016
Woow c'est magnifique