Les vergers sont remplis d'abeilles : vois fleurir
Les tilleuls dans la cour. Entends, vers la rivière,
Monter dans l'air léger le chant des lavandières
Si tendrement chargé pour toi de souvenirs.
La mauvaise herbe croît et s'emmêle aux clôtures
Et les rosiers touffus débordant du jardin
Dévalent, odorants et fous, par les chemins
Où, pensifs, les troupeaux reviennent des pâtures.
Rien n'a changé : la maison blanche est toujours là,
Mais la rouille a rongé les gonds et la serrure,
Et les nids pépiants à l'angle des toitures
Se taisent depuis qu'un matin tu t'en allas.
Les volets sont fermés et les portes sont closes.
On n'entend plus bouger au coeur de la maison
qui se meurt de tristesse et de long abandon
Parmi l'effeuillaison nostalique des roses.
Francis Carco
Date de dernière mise à jour : 02/07/2021
1. Par UneMarseillaise le 18/05/2016
Bonjour, demain je dois passer en oral sur ce poème, mais j'aimerais savoir de quoi parle t'il je ne ...
2. Par UneMarseillaise le 18/05/2016
Bonjour, demain je dois passer en oral sur ce poème, mais j'aimerais savoir de quoi parle t'il je ne ...
3. Par ruan le 27/04/2016
nous n'arrivons pas à lire le coté Français de la page traduction du provençale dommage
4. Par Ihssane le 20/04/2016
Woow c'est magnifique