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Conte type international Aa&Th N° 0715, paru dans la "Revue illustrée des Provinces de l'Ouest", en novembre 1898, pages 338-339.
Il y avait une fois des bonnes gens qui possédaient un coq. Ils le partagèrent en deux parties, mangèrent la première moitié et réservèrent l'autre pour le lendemain. Mais l'autre moitié s'échappa très loin et alla chercher sa vie dans les champs.
Un jour, Moitié de coq picotant pour trouver sa nourriture déterra une petite bourse pleine d'argent.
Il s'enfuyait tout joyeux, quand un curé l'aperçut :
- Moitié, où as-tu pris cet objet ?
- En cherchant du grain.
- Donne-moi cela tout de suite.
- Non, c'est mon bien.
Le curé lui arracha la bourse Moitié gloussait :
- Mon argent, mon argent ...
- Tu ne l'auras jamais...
Alors le volé s'achemina vers le presbytère. En route il rencontra une abeille qui lui dit :
- Moitié, où vas-tu ?
- Je vais chercher ma boursée.
- Veux-tu que j'aille avec toi ?
- Non, car tu ne serais pas capable de me suivre.
- Ma foi, si !
- Viens donc. Aussitôt que tu seras lassée, tu monteras sur mon dos.
C'est ainsi que l'abeille et le coq firent voyage ensemble. Ils rencontrèrent un renard qui leur dit :
- Moitié, où vas-tu ?
- Je vais chercher ma boursée.
- Veux-tu que j'aille avec toi ?
- Non, car tu ne serais pas capable de me suivre.
- Ma foi, si !
- Viens donc. Aussitôt que tu seras lassé, tu monteras sur mon dos.
C'est ainsi que l'abeille, le renard et le coq firent voyage ensemble. Ils rencontrèrent une rivière qui leur dit :
- Moitié, où vas-tu ?
- Je vais chercher ma boursée.
- Veux-tu que j'aille avec toi ?
- Non, car tu ne serais pas capable de me suivre.
- Ma foi, si !
- Viens donc. Aussitôt que tu seras lassée, tu monteras sur mon dos.
C'est ainsi que l'abeille, le renard, la rivière et le coq arrivèrent ensemble au presbytère.
Moitié sonna poliment à la porte. La servante vint ouvrir.
- Nous désirons parler à Monsieur le Curé.
- Seigneurs, passez dans la belle salle.
Le curé se présenta.
- Moitié, que veux-tu ?
- Je demande ma boursée.
- Déloge immédiatement avec tes amis.
- Oui, quand j'aurai mon bien.
Le curé appela le cuisinier et lui ordonna de mettre ce babillard importun parmi les poules.
Alors moitié dit au renard : "Manges les poules". Et elles furent mangées.
Le curé répliqua : "Jetez le coq au feu".
Mais Moitié reprit : "Rivière, éteins le feu". Et il fut éteint.
Le curé vaincu s'adressant à la servante : "Rends la bourse".
- C'est bon, remercia Moitié. Et maintenant, abeille, pique ce brave homme comme souvenir de sa méchanceté.
Et le curé fut piqué.
Cinq ans plus tard, jour pour jour, Moitié de coq mourut en cessant de vivre.
Ce conte est le premier d'une série "Légendes de
Suivent ainsi : Moitié, Aliette, et Bénédicité.
L'ensemble est signé "Abbé DUINE".
1. 16/07/2011
ça me fait plaisir de retrouver ce conte ici !
Date de dernière mise à jour : 02/07/2021
1. Par UneMarseillaise le 18/05/2016
Bonjour, demain je dois passer en oral sur ce poème, mais j'aimerais savoir de quoi parle t'il je ne ...
2. Par UneMarseillaise le 18/05/2016
Bonjour, demain je dois passer en oral sur ce poème, mais j'aimerais savoir de quoi parle t'il je ne ...
3. Par ruan le 27/04/2016
nous n'arrivons pas à lire le coté Français de la page traduction du provençale dommage
4. Par Ihssane le 20/04/2016
Woow c'est magnifique