Le Mythe de la création du monde (version des Hurons)
Le Mythe de la création du monde
(version huronne)
Pendant fort longtemps, les Hurons-Wendat ont vécu de l'autre côté du ciel. Un jour, une jeune femme, nommée Aataensic, creusait au pied d'un grand arbre à la recherche de racines pour guérir son mari malade. Par inadvertance, la jeune femme, qui était enceinte, perdit pied et tomba dans un trou du ciel.
Deux Grandes Oies sauvages aperçurent la jeune fille dans sa chute vertigineuse. Déployant leurs ailes immenses, elles se précipitèrent vers la malheureuse et la sauvèrent in extremis d'une noyade certaine en la juchant sur leur dos. Ne sachant que faire, les Grandes Oies s'adressèrent à la Grande Tortue qui nageait dans cet océan des premiers âges.
Reconnue entre tous pour sa sagesse, la Grande Tortue décida sur le champ de convoquer un conseil réunissant tous les animaux aquatiques, dans le but de trouver une solution. S'adressant à eux, elle demanda aux animaux les plus valeureux de lui ramener quelques grains de terre des profondeurs de l'océan. Parmi les nageurs aguerris, la Loutre, le Rat Musqué et le Castor plongèrent tour à tour, mais tous les trois revinrent bredouilles, complètement épuisés par l'effort, et rendirent l'âme aussitôt. La situation était désespérée.
C'est alors que sous l'œil amusé de plusieurs, le vieux Crapaud se porta volontaire et s'engouffra aussitôt vers les noirceurs de l'abîme. Longtemps après, alors que tous le croyaient disparu à jamais, le Crapaud refit surface avec quelques grains de terre dans la gueule. Cette terre fut, avec grand soin, déposée sur le dos de la Grande Tortue et, très rapidement, cette poignée de terre devint une île verdoyante de très grandes dimensions. La jeune fille s'établit sur cette île et donna naissance à son enfant. Cette île fut nommée Wendake et elle abrita désormais la nation huronne-wendat. Depuis ce temps, lorsque la Grande Tortue bouge, la Terre se met à trembler......
Comment la Tortue aida à construire notre terre
Il y a fort longtemps, le Grand Esprit regarda la Terre qu'il avait créée à l'image de la vision qu'il avait eue et son coeur s'emplit de tristesse. Les minéraux, les plantes, les animaux et les humains avaient tous oubliés la loi de l'unité selon laquelle ils devaient vivre. Ils luttaient les uns contre les autres à propos de la moindre idée ou de la moindre action, et ils considéraient que les pouvoirs et les talents qui leur avaient été donnés leur appartenaient ; ils montraient jalousie, haine et cupidité. Le Grand Esprit jugea que la Terre ne pouvait continuer sur cette voie. Il tenta d'envoyer des messages à tous ses enfants, les conjurant de vivre mieux, mais seuls quelques-uns parmi les minéraux, les plantes et les animaux les entendirent. Les humains restèrent sourds. Aussi décida-t-il d'envoyer ceux qui n'écoutaient pas dans différents royaumes où ils entendraient et apprendraient les enseignements. Il appela tous les esprits de l'eau et ils descendirent ensemble sur la Terre. La pluie vint et déversa partout ses rivières. Les vagues s'élevèrent et submergèrent îles et continents. Seuls les minéraux et quelques plantes et animaux survécurent. Cependant le Grand Esprit était toujours aussi triste, car une Terre sans hommes n'était pas à l'image de la vision qu'il avait reçue. En haut, dans les nuages, vivait une femme esprit qui avait autrefois vécu sur la Terre. La plus grande partie de la vie s'était éteinte : elle n'avait plus rien à regarder, personne à aider, et elle se sentait seule. Elle demanda au Grand Esprit de lui envoyer un esprit mâle. Il en vit un, ils s'unirent et elle fut fécondée. L'esprit mâle s'en alla car il avait rempli son rôle. Elle était de nouveau seule dans les cieux. Les animaux sur la Terre étaient seuls eux aussi et ils désiraient ardemment une compagnie semblable à celle que les humains leur avaient dispensée dans les premiers temps, lorsqu'ils respectaient encore la loi de l'unité. Ils virent la femme dans le ciel et ils décidèrent de l'inviter à venir sur la Terre. Mais ils étaient perplexes parce qu'ils savaient qu'elle aurait besoin de terre ferme pour se déplacer et tout était inondé. Tandis qu'ils étaient rassemblés en conseil, assis sur quelques rochers qui émergeaient au-dessus des eaux, se demandant quoi faire, la Tortue géante vint et sortit sa tête de l'eau : "Amis, dit la Tortue, mon dos est large et fort. Peut-être la Femme du Ciel acceptera-t-elle de venir si je le mets hors de l'eau ; elle pourrait ainsi venir dessus et y rester.
1. Par UneMarseillaise le 18/05/2016
Bonjour, demain je dois passer en oral sur ce poème, mais j'aimerais savoir de quoi parle t'il je ne ...
2. Par UneMarseillaise le 18/05/2016
Bonjour, demain je dois passer en oral sur ce poème, mais j'aimerais savoir de quoi parle t'il je ne ...
3. Par ruan le 27/04/2016
nous n'arrivons pas à lire le coté Français de la page traduction du provençale dommage
4. Par Ihssane le 20/04/2016
Woow c'est magnifique